La quinzaine 2010 : "Nourriture - rites et partage"

le vendredi 26 novembre : Soirée théâtrale festive avec le théatre des 7 chandelles

à la Maison Des Associations du quai de l'Adour à Tarbes


Nos agriculteurs font du théâtre


"A LA RECHERCHE DU SAUVEUR DE L’AGRICULTURE"

« An2010 : tempêtes, chute des cours, surproduction secouent l’ensemble du monde agricole et le plonge dans un morne désespoir. L’abbé Parterre, dernier curé en activité de toute la Bigorre, décide de tenter une solution de la dernière chance. Il envoie Ginette et Giavanni, deux de ses plus fidèles ouailles, à la recherche du SAUVEUR de l’agriculture… »


Cette pièce de théâtre est avant tout une création collective mêlant des agriculteurs du Val d’Adour et des comédiens, sous la houlette de Rosemonde Cathala, professionnelle de la Compagnie de la Rose. Au tout début, c’est l’idée du groupe d’agriculteurs du CMR du Val d’Adour qui par ses actions, cherchait un autre moyen pour ouvrir le dialogue entre agriculture et habitants du Pays du Val d’Adour. Puis c’est une rencontre avec le Théâtre Les 7 Chandelles à Maubourguet et Rosemonde Cathala sa directrice artistique et membre de la « Compagnie de la Rose».



Jean-Luc Bongiovanni, qui joue dans cette pièce le rôle de Giovanni, nous explique comment il est venu au CMR puis au théâtre : « Pour moi le CMR c’est avant tout des rencontres et des partages sur nos situations professionnelles en mutation face à la Réforme de la PAC. Nous avons travaillé sur le terrain, rencontré les autres catégories socioprofessionnelles, habitants du Val d’Adour. Nous avons organisé un sondage-enquête sur l’image de notre agriculture et abordé des élus pour partager nos réflexions. Cette pièce de théâtre, c’est bien sûr une rencontre mais c’est surtout notre contribution à de nouvelles perspectives concernant le « vivre ensemble ». C’est l’espérance d’un dialogue porteur d’idées nouvelles et d’images renouvelées. »


Pour l'ensemble de la troupe, il n'est pas question de se prendre au sérieux (comme des professionnels du spectacle) mais de faire œuvre ensembles à partir de ce que chacun est. « On a beaucoup ri en cherchant et improvisant sur le thème, pour nous, ce fut une vraie rencontre entre « cultures ».  Une forme de « culture bio » en fait. »